Socialiste ?

Publié le par ouest-06-pour-un-renouveau.over-blog.com

Colère à droite contre le plébiscite d'une socialiste.

 

Je pense que vous aurais compris que ce n'est, pas le plébiscite de Crapiz que je fais en publiant cette article, car elle ne représente qu'elle même. Mais surtout vous faire remarquer qu'à Cannes que certains critique il y a des représentants de l'opposition aux conseils d'administration des HLM, alors qu'à Mandelieu cela n'existe pas et que c'est l'équipe Leroy qui chapote tout.et qui décide qui aura un logement et qui devra mourir dehors.  Voila encore une Démocratie.

Le « Domaine de Ranchito » à Ranguin, en septembre, sur lequel règne la Socaconam. La semaine dernière, la chef de file du Parti socialiste de Cannes a été élue au conseil d'administration de l'office HLM avec les voix de la majorité UMP. / Photo : A. B.-J.
Le « Domaine de Ranchito » à Ranguin, en septembre, sur lequel règne la Socaconam. La semaine dernière, la chef de file du Parti socialiste de Cannes a été élue au conseil d'administration de l'office HLM avec les voix de la majorité UMP. / Photo : A. B.-J.

Philippe Tabarot dénonce l'élection d'Apolline Crapiz au conseil d'administration d'un office HLM avec l'aide de la majorité de Bernard Brochand. La majorité UMP en viendrait presque à regretter le départ de Pierre Site ! L'opposant socialiste avait pourtant la dent dure contre la municipalité de Bernard Brochand. Mais sa démission du conseil, pour des raisons familiales (Nice-Matin du 16 décembre), vient de provoquer un nouvel embrouillamini entre la majorité et son premier groupe d'opposition mené par le divers-droite Philippe Tabarot.

En renonçant à son mandat d'édile, Pierre Site s'est, de fait, désisté de tous les organismes au sein desquels il siégeait au nom de la municipalité. Comme au conseil d'administration de la Socaconam (lire ci-dessous) où il occupait le siège ouvert à l'opposition, parmi les six réservés aux élus cannois. Prenant acte de sa démission, l'hôtel de ville avait prévu de procéder, lors du conseil municipal du 17 décembre, à son remplacement au sein de cette instance en cédant son siège à un autre membre de l'opposition de gauche.

Sa chef de file, la socialiste Apolline Crapiz, s'était désignée. Sauf que ce tour de passe-passe est illégal.

Un scrutin improvisé en l'absence du groupe Tabarot

Pour remplacer un élu, pas d'autre choix que d'en repasser par une élection.

Cette délibération a alors été retirée avant de finalement donner lieu à un vote quelques heures plus tard. Mais entre-temps, l'opposition divers-droite avait quitté la séance à la faveur d'un clash retentissant (Nice-Matin du 18 décembre).

Lorsqu'il a découvert que le scrutin a été improvisé en son absence, Philippe Tabarot a flairé la manoeuvre pour l'empêcher de présenter une candidature au nom de son groupe.

Dénonçant les faits, le principal opposant au maire a obtenu l'organisation d'un nouveau scrutin au dernier conseil municipal, le 7 février.

Apolline Crapiz était toujours en lice. Mais face à elle, Philippe Tabarot a présenté un candidat : Olivier Vasserot. L'ancien patron de l'administration municipale sous Michel Mouillot s'est fait laminer. Sur les 45 suffrages exprimés (pour 48 élus donc votants), 37 ont opté pour la socialiste.

L'opposition de gauche ne comptant que trois conseillers municipaux, il ne fait aucun doute que la plupart des édiles de la majorité ont voté Apolline Crapiz. Au grand dam de Philippe Tabarot qui ne décolère pas depuis. D'autant que c'est la troisième fois que la socialiste est élue dans des organismes paramunicipaux avec l'aide de la majorité UMP-Nouveau centre-Modem.

fmaurice@nicematin.fr

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